Cibler l’ARN messager dans les cellules dendritiques
De même, des recherches ont récemment été menées chez la souris pour concevoir des formulations d’ARN messager auto-réplicatif capable de recruter sur le site d’injection intramusculaire des cellules présentatrices d’antigène, afin qu’elles intègrent directement l’ARN messager. Il s’agit de cibler les cellules dendritiques, qui jouent un rôle central dans la présentation de l’antigène vaccinal et donc dans l’initiation de la réponse immunitaire protectrice que l’on cherche à induire.
Afin d’augmenter la captation de l’ARN messager dans les cellules dendritiques, sa libération dans le cytoplasme et sa traduction en protéine, des équipes de recherche ont mis au point des lipides cationiques et des lipoplexes. Ces derniers sont des vésicules lipidiques de composition beaucoup plus complexe que celle d’un simple liposome.
Chez l’animal, des lipoplexes contenant des ARN messagers auto-réplicatifs codant un antigène du virus de la grippe (nucléoprotéine) ont permis de générer des réponses humorale (production d’anticorps) et cellulaire (activation de lymphocytes T) après vaccination sous-cutanée. Le ciblage des cellules dendritiques n’en est qu’à ses débuts.
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